Digital media and the Malian crisis: the changing relationship between traditional media and social media

Pour le français voir ci-dessous

Since the outbreak of the Malian crisis in 2012 up to the present day, digital media have played a major role in the distribution of information. Journalists and bloggers convey various genres of information through communicative and community platforms.

Social networks are proving to be a godsend for spreading information. The fact that their participants can convey any information in their own language has given the platforms a special status.

At the beginning of the crisis in Mali, it was only the traditional media, which made headlines. Nowadays, it is generally the traditional media that get their information from social media. The traditional media, especially the official ones, verify the information from social networks with researchers, consultants, associations of people of the region where the news is processed, or community associations. The community associations transmit the information to the web. Thus, in the absence of correspondents everywhere, the information is passed on from the village to the city and vice versa through the appropriate channels that constitute the digital media. The digital media creators contribute to the understanding of news, as well as to the escalation of the situation through the messages they convey.

With the unrest in central Mali following the inter-community conflict, community pages and platforms sprang up like mushrooms with the aim of to inform, accuse the enemy, and denounce the lack of action of the authorities and their partners, notably the peacekeepers embodied by MINUSMA. Positions of all kinds, demonization of the opponent and warlike messages to motivate each other all appear in a war of information and disinformation. People encourage the most monstrous acts, especially ethnic cleansing in places in the central and even northern regions where such acts are still taking place.

Creators of traditional media (radio and television), both public and private, were not equipped to access the mass of information that flows daily on the web. With the conflict in the cercle of Niono (the main rice and vegetable granary for a part of Mali), local private radio stations, like those in the Malian capital, received information directly from the local population. Even sections of armed self-defense groups intervene to explain their experiences. The tradtional media producers are on the lookout for information coming from terrorist groups after each attack against the army, its partners, the self-defense groups, and the civilian population.

In the Malian mediascape, there is an interconnection between media platforms, so that everything that happens on one is reflected in the others. Newspaper captions, Facebook publications, and tweets can thus be found on WhatsApp and vice versa.

Written by Modibo Galy Cissé

Les médias digitaux et la crise malienne : évolution du rapport ente les médias traditionnels et les médias sociaux

Du déclenchement en 2012 de la crise malienne à nos jours, les médias digitaux occupent une place prépondérante dans la distribution de l’information. Journalistes et blogueurs véhiculent plusieurs types d’informations à travers des plateformes communicatives et communautaires. Les réseaux sociaux constituent une aubaine leur permettant de propager une information. Le fait que leurs participants de pouvoir véhiculer toute information en langue leur a conféré un statut particulier.

Si au début de la crise au Mali, ce sont seulement les médias traditionnels dont les captures d’écran des titres et sous-titres se retrouvaient sur les réseaux sociaux en guise d’information. De nos jours, ce sont généralement les médias traditionnels qui s’informent à partir des médias sociaux. Les médias traditionnels notamment officiels font pour vérifier des informations issues desdits réseaux sociaux auprès des chercheurs, des consultants, d’associations communautaires, ou des associations des ressortissants de la région de provenance de la nouvelle traitée. C’est à partir d’associations communautairs que les informations sont relayées sur la toile. Ainsi, à défaut d’avoir des correspondants partout, l’information est remontée du village à la ville et vice versa par les canaux appropriés que constituent les médias digitaux. Ces créateurs de médias digitaux participent à la compréhension de l’actualité comme à l’envenimement de la situation par des messages qui y sont véhiculés.

Avec l’embrasement du centre du Mali à la suite du conflit intercommunautaire, des pages et plateformes communautaires poussèrent comme des champignons dans le but d’informer, d’accuser l’ennemi, de dénoncer l’inertie des autorités et de ses partenaires notamment les casques bleus incarnés par la MINUSMA. Positions de toutes sortes, diabolisation de l’adversaire et mots guerriers pour motiver les siens, tout cela apparaît dans une guerre d’information et de désinformation. Les gens encouragent des actes les plus monstrueux notamment le nettoyage ethnique par endroit dans les régions du centre et même du nord où de tels actes sont encore en cours.

Des createurs des médias traditionnels (radios et télévisions) publics comme privés n’étaient pas outillés pour accéder à la masse d’informations qui affluent au quotidien sur la toile. Avec le conflit dans le cercle de Niono (grenier rizicole et de produits maraîchers d’une partie du Mali), les radios privées locales comme celles de la capitale malienne relayaient directement les informations données par les populations sur place. Même les éléments des groupes armés d’autodéfense interviennent pour expliquer leur vécu. Quant aux groupes terroristes, leurs informations sont également relayées par les radios et télévisions qui sont à l’affût d’informations leur provenant après chaque évènement contre l’armée et ses autres partenaires, les groupes d’autodéfense, et les populations civiles.

Dans le mediascape malien il y a une interconnexion entre des plateforms de médias, qui fait que tout ce qui se passe sur l’un se retrouve chez les autres. En plus des sous-titres des journaux, des publications sur Facebook, Twitter se retrouvent sur WhatsApp et vice versa.

Écrit par Modibo Galy Cissé

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